Blog de Vox Mundus
Du 25 novembre au 9 décembre 2024, environ 5 millions de salariés des TPE (très petites entreprises de moins de 11 salariés) et des particuliers employeurs seront appelés à voter pour l’organisation syndicale qui les représentera durant les 4 prochaines années.
La première phase de cette élection a débuté mardi 2 janvier 2024, avec l’inscription et le dépôt des candidatures des organisations syndicales en ligne.
L’inscription et le dépôt des candidatures en ligne, première étape du processus
Jusqu’au 29 février, les organisations syndicales sont invitées à déposer leur candidature pour les prochaines élections professionnelles dédiées aux salariés des TPE et des particuliers employeurs. Le dépôt de candidature s’effectue en ligne, sur candidature-tpe.travail.gouv.fr.
Les organisations syndicales qui envisagent le dépôt de leur candidature doivent impérativement s’inscrire en ligne, sur le même site, avant le 16 janvier 2024 à minuit (heure de Paris).
Les résultats de l’élection des membres de l’assemblée générale du Conseil national des barreaux (CNB) pour la mandature 2024-2026 font apparaître une nette baisse du taux de participation par rapport aux précédents scrutins. Quant aux équilibres politiques, ils n’ont pas véritablement été bousculés.
Le recours à la consultation du personnel pour changer les conditions de travail est un mode dégradé du dialogue social, que les syndicats parviennent parfois à retourner à l’avantage des salariés, explique dans sa chronique la journaliste Anne Rodier.
Carnet de bureau. « Bien souvent quand la démocratie représentative ne satisfait pas, la tentation est grande de se tourner vers la démocratie directe », explique le juriste Christophe Mariano, maître de conférences en droit privé à l’université Clermont-Auvergne. En entreprise comme en politique, la démocratie directe s’organise par référendum. Le dialogue social sort-il grandi de la place croissante donnée à ce mode de consultation dans les négociations ?
Mis en avant par la loi « travail » de 2016, il a été présenté comme un nouveau dispositif de négociations pour redonner la main aux salariés quelle que soit la représentation syndicale. Dès lors, un accord d’entreprise minoritaire pouvait obtenir sa validation de cette manière. Une seule question posée aux salariés peut alors sortir une négociation de
Qui sera le « patron des patrons » pour les cinq années à venir ? La campagne au Medef (Mouvement des entreprises de France) pour trouver un successeur à Geoffroy Roux de Bézieux et devenir le nouveau « porte-parole » des entreprises s'est ouverte le 6 mars et doit durer jusqu'au 6 juillet.
En vertu des statuts de la première organisation patronale française, l'actuel président a été élu pour un mandat non renouvelable de cinq ans et ne peut pas se représenter. Pour éviter que la campagne ne dure trop longtemps comme en 2018, sa durée a été limitée à quatre mois, les candidats ne pouvant pas se déclarer avant le 6 mars sous peine de disqualification.
Il faudra attendre plusieurs semaines avant de connaître la liste définitive des candidats qui devront recueillir d'ici au 5 mai 150 parrainages, soit trois fois plus que lors du précédent scrutin . Sachant que chaque membre de l'assemblée générale du Medef (qui est en quelque sorte le Parlement de l'organisation) peut parrainer 3 candidats. Il y a cinq ans, neuf dirigeants étaient sur la ligne de départ, sept avaient jeté l'éponge en cours de route.