Genèse

Si par curiosité, vous deviez vous interroger sur la genèse d’un outil tel que celui que nous vous proposons actuellement (Vox Mundus), il faudrait faire un bond en arrière de plus d’une décennie.
Tout commence par la rencontre entre deux personnes issus de milieux politiques et sociaux complément différents : l'un venant d'activités syndicales au sein de la CFE CGC à partir de 2004, puis chez Force Ouvrière à partir de 2009, l'autre chef d'entreprise, depuis plus de 30 ans, sur des centres de profits de plus de 100 personnes et militant depuis plus de 15 ans pour un changement de paradigme de gouvernance citoyenne directe...

Le syndicalisme présente un volet surprenant dans l’usage de la démocratie ; c’est un mélange entre le côté rendu obligatoire par la législation et le taux de participation lors de ces élections sans quorum, avec une désaffection, un désamour ou une apathie surprenante pour les héritiers des grandes grèves de la fin du XIXᵉ siècle.
L’obligation d’organiser des élections dans le monde du travail est un acte reconnu par tous les acteurs. Mais le processus que privilégient les organisations syndicales avec le mandat donné à un salarié, quand bien même cette organisation serait ultra-minoritaire au sein des votants, permet dans les cas extrêmes, où la totalité des salariés ne sont pas syndiqués, d'avoir un seul représentant. Magie des élections, surprenant artifice de ce processus !

Cette interrogation sur la légitimité obtenue lors d'un suffrage restera la réflexion centrale du questionnement sur la représentation et la légitimité de la personne élue.
Comment représenter dignement et sereinement, dans l'échange avec le patronat, le choix permanent entre les préférences et besoins des salariés de l'entreprise et une ligne plus rigide de la direction nationale ?
Doit-on représenter localement les aspirations de nos collègues au sein de l'entreprise ou appliquer les engagements moraux et les directives nationales de l'organisation syndicale qu'on représentait dans un mandat volontairement, accepté et revendiqué ?

Cette question posée au cours de mandats syndicaux rebondissent avec force dans les engagements de nos politiques, tant au niveau des communes (nos lieux de vie), qu’au niveau des députés, arbitrant en permanence entre la ligne du parti qu'ils représentent et la satisfaction de leurs électeurs en vue de la prochaine échéance.
Après la question sur la représentation, celle de la légitimité se posait en termes de compétences et de connaissances. Un député, garagiste de son état, est-il plus légitime de voter le port du masque de façon obligatoire qu’un docteur en science épidémiologique de Marseille non élu ? Au-delà de la polémique facile, comment et pourquoi déléguer à des représentants élus des choix que chacun pourrait exprimer en toute conscience avec une "in-formation" impartiale, complète et portée par des points donnant la contradiction ?
Autrement dit, faut-il laisser une élite gouverner - élite étant entendu ici dans le sens de personnes choisies et au-dessus des autres par leur fonction - ou faut-il permettre à l’ensemble de l’Agora d’exprimer ses doutes, ses objections et au final d'effectuer un choix éclairé qui serait majoritaire ?
Ces réflexions nous ont amené à l’idée que l'actuelle représentation élue était imparfaite et que des solutions devaient possiblement exister.

Nos nombreux passages dans les groupes du CAC 40, en tant que formateur, nos engagements politiques divers, nos rôles de chef d'entreprises et le constat d'une démocratie représentative à bout se souffle, ont permis de valider cette idée, puis de la formaliser dans une approche de démocratie directe ET participative.
Par touches successives d’essais et d'erreurs, nous sommes arrivés aujourd’hui à une solution efficiente, accessible et répondant aux besoins variés de la consultation citoyenne, des élections de toutes natures, mais aussi des questionnaires d'opinions.
Logo Wikimairie

 

 

 

En résumé, la période antérieure à 2010 correspond à un long cheminement de réflexions et d’interrogations, les années 2010-2011 au développement initial de l'outil (nommé Wikimairie à l'époque) qui aboutissent à une présentation grand-public au Salon des Maires à la Porte de Versailles en 2012.
La réussite commerciale ne fut pas au rendez-vous : étions-nous précurseurs à l'époque sur un vecteur non mature, mettant de fait le projet en sommeil ?

RIC Gilets Jaunes

RIC Gilets Jaunes










L'évolution des "mentalités" de la fin 2018 avec le mouvement des Gilets Jaunes, la crise de confiance bien antérieure envers nos représentants, l'abstention croissante et maintenant majoritaire lors des dernières élections relancent la nécessité de présenter notre outil aux acteurs désormais prêts à un changement de paradigme dans l’usage de la démocratie.

Logo Vox Mundus

 

Au 1° trimestre 2023, la société Vox Mundus reprend le produit Wikimairie et l’adapte aux exigences actuelles d’utilisations simplifiées, des normes et de la législation en vigueur, et des supports multiples de consultation (mobile, tablette, portable, ordinateur de bureau).

Vox Mundus s’inscrit définitivement comme un outil nécessaire à la participation citoyenne active, et ceci dans tous les domaines politiques, syndicaux, associatifs, communautaires...

Carl Pincemin, Directeur Général
Stéphane Bernard, Président

 

Genèse

"Si par curiosité, vous deviez vous interroger sur la genèse d’un outil tel que celui que nous vous proposons actuellement (Vox Mundus), il faudrait faire un bond en arrière de plus d’une décennie.

Tout commence dans l’exercice des activités syndicales au sein de la CFE CGC à partir de 2004, puis chez Force Ouvrière à partir de 2009...

Le syndicalisme présente un volet surprenant dans l’usage de la démocratie ; c’est un mélange entre le coté rendu obligatoire par la législation et le taux de participation lors de ces élections sans quorum, avec une désaffection, un désamour ou une apathie surprenante pour les héritiers des grandes grèves de la fin du XIX° siècle.

L’obligation d’organiser des élections dans le monde du travail est un acte reconnu par tous les acteurs. Mais le processus que privilégie les organisations syndicales avec le mandat donné à un salarié, quand bien même cette organisation serait ultra-minoritaire au sein des votants, permet dans les cas extrêmes, où la totalité des salariés ne sont pas syndiqués, d’avoir un seul représentant. Magie des élections, surprenant artifice de ce processus !

Cette interrogation sur la légitimité obtenue lors d'un suffrage restera, pendant l’exercice de tous mes mandats, la réflexion centrale de mon questionnement sur la représentation et la légitimité de la personne élue.

Comment représenter dignement et sereinement dans l'échange avec le patronat, le choix permanent entre les préférences et besoins des salariés de l'entreprise et une ligne plus rigide de la direction nationale ?

Devais-je représenter localement les aspirations de mes collègues au sein de l'entreprise ou appliquer les engagements moraux et les directives nationales de l'organisation syndicale que je représentais dans un mandat volontairement, accepté et revendiqué ?

Cette question posée au cours de mon mandat syndical rebondissait avec force dans les engagements de nos politiques, tant au niveau des communes (nos lieux de vie), qu’au niveau des députés, arbitrant en permanence entre la ligne du parti qu'ils représentent et la satisfaction de leurs électeurs en vue de la prochaine échéance. Après la question sur la représentation, celle de la légitimité se posait en terme de compétences et de connaissances.

Un député, garagiste de son état, est-il plus légitime de voter le port du masque de façon obligatoire qu’un docteur en science épidémiologique de Marseille non élu ? Au-delà de la polémique facile, comment et pourquoi déléguer à des représentants élus des choix que chacun pourrait exprimer en toute conscience avec une in-formation impartiale, complète et portée par des points donnant la contradiction ?

Autrement dit, faut-il laisser une élite gouverner - élite étant entendu ici dans le sens de personnes choisies et au-dessus des autres par leur fonction - ou faut-il permettre à l’ensemble de l’AGORA d’exprimer ses doutes, ses objections et au final d'effectuer un choix éclairé qui serait majoritaire ?

Ces réflexions m’ont amené dans l’exercice du monde syndical à l’idée que l'actuelle représentation élue était imparfaite et que des solutions devaient possiblement exister.

Mes nombreux passages dans les groupes du CAC 40, en tant que formateur, m’ont permis de valider cette idée, puis de la formaliser dans une approche de démocratie directe ET participative.

L’étape suivante a été de conceptualiser un fonctionnement simple, facile et reproductible pour tous les besoins. Une fois terminée cette très longue étape de gestation des concepts, il suffisait de réunir une équipe pour développer le produit.

Au sein de mon réseau et parfois au hasard de mes rencontres, je convainquis M. Atanas Tchobanov, ingénieur au CNRS et développeur, ancien candidat aux élections européennes bulgare, et M. Stéphane Bernard, chef de projet et militant de la première pour le bénévolat politique et la démocratie directe, ancien candidat aux communales et aux législatives françaises, de me rejoindre dans cette aventure.

Par touches succesives d’essais et d'erreurs avec mes précédentes sociétés, nous sommes arrivés aujourd’hui à une solution efficiente, accessible et répondant aux besoins divers de la consultation citoyenne, des élections de toutes natures, mais aussi des questionnnaires d'opinions.

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En résumé, la période 2004-2010 (syndicalisme) correspond à un long cheminement de réflexions et d’interrogations, les années 2010-2011 au développement initial de l'outil (nommé Wikimairie à l'époque) qui aboutissent à une présentation grand-public au Salon des Maires à la Porte de Versailles en 2012.
La réussite commercial ne fut pas au rendez-vous (2012, 2013 & 2014), mettant de fait le projet en sommeil.

RIC Gilets Jaunes

RIC Gilets Jaunes

L'évolution des "mentalités" de la fin 2018 avec le mouvement des Gilets Jaunes, la crise de confiance bien antérieure envers nos représentants, l'abstention croissante et maintenant majoritaire lors des dernières élections relancent la nécessité de présenter notre outil aux acteurs désormais prêts à un changement de paradigme dans l’usage de la démocratie.

Logo Vox Mundus

Au 1° trimestre 2023, la société Vox Mundus reprend le produit Wikimairie et l’adapte aux exigences actuelles d’utilisations simplifiées, des normes et de la législation en vigueur, et des supports multiples de consultation (mobile, tablette, portable, ordinateur de bureau).

Vox Mundus s’inscrit définitivement comme un outil nécessaire à la participation citoyenne active, et ceci dans tous les domaines politiques,  syndicaux, associatifs, communautaires...".

Photo Carl PinceminCarl Pincemin, Directeur Général de Vox Mundus