Malgré les demandes à répétition de Volodymyr Zelensky pour de nouvelles aides financières et militaires, le soutien international à Kiev est au plus bas depuis le début de la guerre. Pourtant, en Ukraine, le consensus autour du président reste grand.
«Nous devons reconnaître que l’heure est à la défense, à la bataille, dont dépend le sort de l’Etat et de son peuple.» Le 6 novembre dernier, lors d’une allocution vidéo, Volodymyr Zelensky répondait aux interrogations: organiser des élections présidentielles en pleine guerre serait «irresponsable», selon le président ukrainien qui disait jusqu’alors étudier la tenue du scrutin un mois après avoir reporté les élections de la Verkhovna Rada, le parlement ukrainien.
En 2024, l’Ukraine assistera donc impuissante à des scrutins d’une importance capitale pour son futur – notamment aux Etats-Unis et dans l’Union européenne – sans régler la question de son propre avenir politique. Et avant que leurs résultats tombent, la stratégie reste la même: Kiev renouvelle sans cesse les demandes...