Le Guatemala a reçu une attention inhabituelle des médias internationaux ces derniers mois, grâce à ses élections historiques ainsi qu’aux efforts effrontés de l’élite pour les renverser.
Le 25 juin, au grand choc de la plupart des Guatémaltèques et des observateurs internationaux, le parti d’opposition Mouvement Semilla (« Mouvement des semences ») a terminé deuxième au premier tour des élections, forçant un second tour contre l’establishment. Unité nationale de l’espérance parti, connu sous le nom d’UNE, dirigé par Sandra Torres, une militante politique de longue date qui a été arrêtée en 2015 en lien avec des allégations de financement illégal de campagne. C’est la première fois dans l’histoire récente qu’un parti d’opposition lance un défi sérieux à l’élite militaire et économique profondément enracinée du Guatemala.
En réponse aux résultats surprises du premier tour, le « Pacte des Corrompus » – une alliance de juges, de procureurs et de politiciens corrompus, ainsi que d’élites économiques et militaires qui dirigent le pays – a mené des attaques semblables à celles du 6 janvier contre le pays. Sémilla parti et le processus électoral lui-même...