Quoique partiels, des scrutins sont organisés sur la quasi-totalité du territoire russe. Alors que la guerre bat son plein en Ukraine, elles vont constituer un baromètre important pour le Kremlin, à six mois de l’élection présidentielle de mars 2024. Les quatre régions ukrainiennes occupées et annexées par Moscou élisent également des représentants.
Les élections qui se tiennent en Russie du 8 au 10 septembre – ce dimanche étant considéré comme le jour principal du vote – sont les deuxièmes organisées depuis le début de la guerre en Ukraine. Et elles ont lieu un an précisément après les référendums d’intégration à la Fédération russe qui se sont tenus, à la fin de septembre 2022, dans quatre régions ukrainiennes : les Républiques populaires autoproclamées de Donetsk (RPD) et de Louhansk (RPL), et dans les territoires occupés par les forces russes des régions de Kherson et Zaporijjia.
Le oui l’avait emporté partout à une écrasante majorité, mais la légalité de ces consultations ainsi que leurs résultats n’ont pas été reconnus par la communauté internationale.