Gilles Simeoni, le président de la collectivité de Corse, a rappelé les arguments en faveur de l’autonomie, qui doit permettre, selon lui, de « répondre aux attentes et aux urgences du quotidien » sur l’île de Beauté.
Le mouvement autonomiste à la tête de la collectivité de Corse, Femu a Corsica, a réuni ses militants, dimanche 14 janvier, à Corte (Haute-Corse), l’occasion de marteler son désir d’autonomie pour 2024, dans le cadre des discussions avec le gouvernement sur l’évolution législative de l’île.
Devant plusieurs centaines de militants rassemblés dans un amphithéâtre de l’université de Corte pour l’assemblée générale du mouvement, Gilles Simeoni, le président de la collectivité de Corse, a prononcé un discours d’un peu moins d’une heure annonçant un « moment décisif pour 2024, qui doit nous permettre de concrétiser le statut d’autonomie globale. »
Le président de l’exécutif de Corse a également rappelé les arguments en faveur de l’autonomie, qui doit permettre, selon lui, de « répondre aux attentes et aux urgences du quotidien. Je fais référence aux problématiques de transports, [de] dérives mafieuses, [de] santé, [d’]économi[e]… L’autonomie n’est pas une baguette magique, mais elle doit nous donner les moyens de nous développer. » Lire la suite ...