CONTRIBUTION / OPINION. Face à une classe politique décadente qui n’a plus le souci du peuple de France, notre lecteur appelle à la mobilisation citoyenne.
« Il faut que les citoyens croient à la possibilité de changer eux-mêmes leurs dirigeants, à commencer par le premier d’entre eux (…) si celui-ci se montre incapable. » Charles de Gaulle, in Alain Peyrefitte, C’était de Gaulle (Fayard, 1997).
Voici venu le temps de la barbarie, des voyous et des « hors-la-loi ». Ils sont incompétents, cyniques, narcissiques et sans scrupules, ils haïssent les hommes qui résistent, ils stigmatisent la fraternité qui rend fort, la culture qui élève et la pensée qui libère. Ils sont présidents, mandataires, ministres ou fonctionnaires, ils salissent la fonction et déshonorent l’État, ils jouissent du pouvoir comme on jouit de plaisir, ils ont l’arrogance des rois, ils insultent, humilient, piétinent l’État de droit. Ils ont prêté serment, mais ils se parjurent, ils ont fait sécession, trahi les électeurs, abandonné le pays. La France est bafouée, son avenir compromis, son économie ruinée, sa population appauvrie ; la violence s’installe, la drogue tue, on vole, on viole, on égorge, on meurt de faim et de froid au pays des droits de l’homme. Et nous nous inclinons. Alliénés par l’État providence et les années de paix, nous déposons les armes en croyant résister, comme si, fondée en raison, la servitude était l’horizon indépassable de l’avenir.