Ce mardi, le Conseil constitutionnel a l'opportunité d'ouvrir la porte à une sortie d'une crise sociale autour de la réforme des retraites, qui restera, quoi qu'on en dise, comme le sparadrap du capitaine Haddock pour le président Macron.
Il y a peu de chance toutefois pour que cette proposition formulée dans le cadre d'un référendum d’initiative partagée (RIP) par les parlementaires de Gauche aboutisse. Pourquoi ? Parce que plusieurs conditions doivent être remplies pour que le Conseil constitutionnel approuve le texte. Or, comme il y a moins d'un mois, ce projet doit être parfaitement conforme à l’article 11 de la Constitution. Celui-ci précise que la proposition ne doit pas prévoir "l’abrogation d’une disposition législative promulguée depuis moins d’un an", et doit porter sur "l’organisation des pouvoirs publics" qui "aurait des incidences sur le fonctionnement des institutions." Ce qui n'est manifestement pas le cas puisque, même si cette réforme des retraites est contestée par