Emmanuel Macron a réaffirmé sa volonté de réformer la loi Paris-Lyon-Marseille afin d’élire autrement les maires de ces villes. Les conseils municipaux des autres communes, pourtant très peu représentatifs des votes exprimés, sont pour leur part totalement ignorés.
Lors de son intervention fleuve face aux journalistes le 16 janvier, Emmanuel Macron n’a quasiment pas parlé de démocratie. Il aurait pu évoquer la proportionnelle aux législatives, la mise en place d’un référendum d’initiative citoyenne (RIC), la reconnaissance du vote blanc… mais non.
Sur ce sujet, le président de la République n’a pointé que la loi Paris-Lyon-Marseille (PLM). « Ce que je veux pour Paris, c’est qu’un électeur puisse avoir les mêmes droits et compter autant qu’à Amiens, Besançon ou ailleurs. Donc, que le gouvernement et le Parlement puissent décider d’une réforme en profondeur de la loi PLM pour revenir au droit commun. » En clair, le chef de l’État souhaite que les citoyens des trois grandes villes puissent élire directement leur conseil municipal, au lieu d’élire actuellement des conseils...