La Convention citoyenne sur la vie a rendu ses premiers résultats : la majorité des participants a voté pour l’euthanasie, y compris celle des mineurs. Quand on se penche sur le processus, on comprend que les résultats ne pouvaient pas être différents. Enquête sur une grande magouille.
Depuis décembre, la Convention citoyenne sur la fin de vie réunit 184 citoyens tirés au sort et représentatif de la population française, pour plancher sur des questions aussi lourdes que les soins palliatifs, le suicide assisté et l’euthanasie. Certes, leur travail est purement consultatif. Mais primo, philosophiquement, cette Convention doit réaliser l’idéal de la démocratie égalitaire et délibérative tant rêvée par les progressistes, via le mythe du tirage au sort. Synonyme: faire trancher des questions très lourdes sur le plan éthique et moral à des citoyens d’excellente volonté mais absolument pas formés en la matière. Il faut donc les « éduquer » vitesse grand V. Secundo, plus pratiquement, leur travail permettra au gouvernement, si toutefois le résultat va dans son sens (suspens !), de vendre plus facilement son texte en se revendiquant du peuple éclairé. On y a jeté un œil et on n’a pas été déçu.